Domaines de compétences

Logiciels

Face à la mutation du marché des logiciels portée par le développement des offres SaaS, les éditeurs de solutions basées sur des licences perpétuelles cherchent à préserver leur chiffre d’affaires et se focalisent de plus en plus sur les parcs installés de leurs clients.

Les postes budgétaires des licences logicielles et maintenances logicielles représentent entre 20 et 40% des budgets IT.

Pour autant, ils sont particulièrement difficiles à maitriser, et les entreprises sont structurellement confrontées à des problématiques de sous-licensing et de sur-licensing

  • Les rapports avec les éditeurs sont souvent déséquilibrés : les principaux acteurs font partie des entreprises les plus puissantes au monde et les logiciels déployés sont soumis à une forte adhérence technique.
  • Les droits d’utilisation sont difficiles à maitriser ; les métriques de licensing sont de plus en plus diverses et difficiles à contrôler : utilisateurs, puissance machines, volumes de transactions, restrictions géographiques …
  • Les entreprises ne réallouent pas nécessairement les licences de façon optimale lorsqu’elles ne sont plus utilisées.
  • Les pratiques commerciales des éditeur poussent à la « surconsommation » en incitant les clients à anticiper les besoins futurs afin d’obtenir des taux de remise plus compétitifs.

Les audits de conformité déclenchés par les éditeurs tendent à se multiplier tandis que de nouvelles alternatives s’offrent aux entreprises

  • L’adoption en cours par les entreprises des outils et fonctions de SAM va permettre de répondre de mieux en mieux à ces problématiques (cartographie des actifs, réallocation de licences inutilisées, dimensionnement des besoins, sécurisation de la conformité). Pour autant, il est important de l’aborder en tant que projet d’entreprise et non simplement en tant qu’outil.
  • Le marché secondaire des licences, permis en Europe par un arrêt de la cour de Justice de l’UE en Juillet 2012, permet aux entreprises de limiter leurs risques sur les problématiques de sous-licensing (achats pour des plateformes de test, besoins ponctuels liés à des migration, etc.) et d’optimiser leur sur-licensing (revente)
  • La pratique consistant à ne plus recourir à la maintenance éditeur se développe sur des périmètres spécifiques (pas de montée de version, pas de solutions apportées par le support, par exemple) au bénéfices de tiers mainteneurs.